Harcèlement judicaire, intimidations policières, acharnement contre ses proches, Hassan Bouras, journaliste à El Bayadh et président du bureau local de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, n’en peut plus. En grève de la faim depuis le 14 avril, l’homme espère par cette action, ultime recours, faire cesser « les représailles » exercées par les autorités locales contre sa personne et les membres de sa famille.
Pour avoir écrit en 2006 un article publié dévoilant la corruption dans l’administration locale dans la wilaya d’El-Bayadh, 650 kms à l’ouest d’Alger,
Après 18 jours de grève de la faim, l’état de santé de Hassan Bouras se détériore dans l’indifférence général. « Il est souffrant et très fatigué. Son problème de côlon s’aggrave. On voulait l’évacuer vers l’hôpital, mais il n’a pas voulu. Le docteur a diagnostiqué samedi 30 mais une baisse de tension artérielle. Malgré l’injonction du médecin, il n’a pas voulu manger. Il compte aller jusqu’au bout
Hassan Bouras a décidé d’observer une grève de la faim illimitée pour dénoncer une décision de la justice à l’origine de la dépossession du bien immobilier de sa veille mère. C’est la goutte qui a fait déborder le vase. Par ce que son fils est un journaliste critique, ils (responsables locaux) se sont vengés sur sa mère