Interrogé par le député socialiste Boris Vallaud, François Bayrou s'exprime publiquement pour la première fois au sujet de la condamnation de Marine Le Pen. "Il est vrai qu'il y a des interrogations (...) En principe de droit, toute décision lourde et grave en matière pénale doit être susceptible d'appel (...) Il se trouve que le seul point de l'exécution provisoire n'est pas susceptible de recours."
Et d'ajouter: "Il est indiscutable que les décisions de justice doivent être soutenues et les magistrats protégés."
"Il n'y a pas de passe-droit", a rappelé le Premier ministre.