Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier auraient fait plus de 220 morts cette nuit à Gaza, alors que les négociations pour une deuxième phase du cessez-le-feu sont au point mort.
«En accord avec l’échelon politique, les Forces de défense israélienne et l’Agence de sécurité intérieure sont en train de mener des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza», ont déclaré dans la nuit ces deux organisations dans un communiqué commun sur Telegram.
Israël a affirmé que ces frappes aériennes, décidées par le premier ministre Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Israël Katz, font «suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs», selon un communiqué du gouvernement. Le texte ajoute qu’«Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue.»
La Maison-Blanche aurait été informée par avance de ces frappes. «L’administration Trump et la Maison Blanche ont été consultées par les Israéliens à propos de leurs attaques à Gaza de ce soir», a déclaré la porte-parole de la présidence Karoline Leavitt sur la chaîne Fox News, ajoutant que «comme le président Trump l’a bien fait comprendre, le Hamas, les Houthis, l’Iran, tous ceux qui cherchent à terroriser non seulement Israël mais aussi les États-Unis d’Amérique, (devront) en payer le prix.» Selon le Wall Street Journal, le président amé