Aix-en-Provence a renoué ce samedi soir avec ses grands spectacles vivants de rue pour un carnaval monumental chanté et joué avec brio par la compagnie Transe Express. Poupées géantes aux robes de peintres et lustre orchestre tombé du ciel au menu.
"Prends garde à toi", avertit en tête de cortège la première soprano formant le trio de poupées géantes aux crinolines hautes de 6 mètres.
Le chef d’orchestre depuis son pupitre mobile essaye de manier baguette, cymbales et partitions tout en ouvrant l’espace à travers une foule déjà très dissipée.
Quelques Aixois ont choisi d’être déguisés : ici un clown, là-bas, une fée clochette sur les épaules de papa.
Robe cezannienne
Le 1er adjoint au maire, Eric Chevalier, excelle dans le jeté de confetti, donnant l’exemple aux autres élus qui entourent le maire, Sophie Joissains.
Les jolies poupées depuis leur hauteur glissent depuis les places comtales sur le cours Mirabeau où la foule se densifie de façon vertigineuse.
Pyramide d’instruments de musique
La deuxième composition est une non moins monumentale pyramide d’instruments de musique -violon, tubas, transistor décati- avec sa note grand format fluo, et derrière le piano ivoire, dont les touches se gondolent de rire, la belle pianiste imperturbable cachée par son loup vénitien.
Boucle le cortège l’horloge géante dont les flèches de paillettes parcourent le temps dans une course folle.
