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Réaction d'Alger face aux déclarations d'Emmanuel Macron sur Boualem Sansal

2025-01-07 8 Dailymotion

Boualem Sansal, un écrivain critique du régime algérien âgé de 75 ans, est incarcéré depuis la mi-novembre pour des accusations d'atteinte à la sûreté de l'État. Son arrestation s'est produite à son arrivée à l'aéroport d'Alger, et il est depuis hospitalisé dans une unité de soins en raison de problèmes médicaux depuis la mi-décembre 2024.

## Rejet des propos d'Emmanuel Macron

Le 7 janvier, le gouvernement algérien a qualifié de "immixtion inacceptable" les commentaires du président français Emmanuel Macron concernant la situation de Boualem Sansal. Macron avait allégué que l’Algérie "se déshonore" en maintenant l’écrivain en détention. En réponse, le ministère algérien des Affaires étrangères a défendu sa position, affirmant que les commentaires de Macron étaient désinvoltes et inappropriés.

## La défense de l'Algérie et de sa législation

Dans son communiqué, le ministère algérien a insisté sur le fait que ce que Macron qualifie de question de liberté d'expression ne correspond pas aux réalités légales de l'État algérien. Ils ont précisé que le cas de Sansal est soumis à la loi algérienne, qui considère comme délit toute atteinte à l'intégrité du territoire national.

## Appel à la libération de Boualem Sansal

Lors de son intervention, Emmanuel Macron avait exhorté le gouvernement algérien à libérer Boualem Sansal. Il a mis en lumière la gravité de la situation de l'écrivain, malade, en déclarant que l'Algérie ne devrait pas se laisser emporter par un comportement qui lui porterait préjudice. Macron a décrit Sansal comme un "combattant de la liberté" et a dénoncé sa détention comme arbitraire.

## Contexte de l'arrestation de Boualem Sansal

D'après des informations diffusées dans la presse française, l'arrestation de Boualem Sansal serait en partie liée à des déclarations controversées qu'il aurait faites sur les relations historiques entre l'Algérie et le Maroc. L’écrivain fait face à des charges portant sur l'article 87 bis du Code pénal algérien, qui criminalise les comportements jugés comme menaçant la sécurité de l'État.