Le 6 janvier, Nicolas Sarkozy s'est présenté devant le tribunal, accompagné de 12 autres accusés. Ce procès porte sur le financement libyen de sa campagne électorale de 2007, où il est soupçonné d'avoir reçu des dizaines de millions d'euros du régime de Mouammar Kadhafi.
## Des soupçons de corruption au fil des années
Impassible, l'ancien président a fait son entrée dans la salle d'audience après de longues investigations. Les questions se posent sur l'existence d'un éventuel accord de corruption entre Sarkozy, désireux d'accéder à l'Élysée, et le dictateur libyen Kadhafi, qui voulait améliorer son image à l'international.
## Une dizaine d'accusés appelés à répondre
Douze hommes sont présentés en correctionnelle pour un financement illégal lié à la campagne présidentielle de 2007. Parmi eux se trouvent des anciens ministres, tels que Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth, ainsi que des dignitaires libyens tels que l'ancien directeur de cabinet de Kadhafi et son fils, et divers intermédiaires habitués aux grands contrats internationaux.
## Des révélations sur les versements libyens
Selon des documents divulgués par des médias, les Libyens auraient transféré plusieurs millions d'euros pour soutenir la campagne de Sarkozy, ce qui soulève de sérieuses questions sur la légalité de ces financements.